Lors de la 2e décentralisation, lancée en France en 2004, l’Etat a transféré de nombreuses missions au Conseil général :
La mise en oeuvre de ces missions nouvelles a doublé l’effectif, passé de 750 à 1 500 agents. Et elle a considérablement accru l’activité des services du Conseil général - notamment les services d’accompagnement (finances, ressources humaines, marchés publics, etc.).
Actuellement, les services administratifs du Conseil général sont disséminés dans la ville de Troyes. Pour des raisons d’efficacité et d’économie, ces services gagneront à être regroupés sur un seul site. Certaines fonctions telles que l’accueil et la comptabilité pourront être mutualisées.
L’espace manquant, l’ancien hémicycle du Conseil général a été détruit pour faire place à des bureaux. Les réunions plénières du Conseil général se tiennent désormais à la préfecture. La salle, aux dimensions restreintes, limite l’accueil du public. Il n’est ainsi plus possible de recevoir des scolaires, dans le cadre de l’instruction civique.
Pour le travail individuel comme pour le travail en commissions, les élus manquent de bureaux et de salles de réunions.
Un centre de documentation fait également défaut.
Actuellement, les services du Conseil général (département) et ceux de l’Etat (préfecture) sont totalement imbriqués. Cette situation est source de confusion et d’incompréhension pour le public. Les visiteurs se perdent. Il est nécessaire de créer un accès public marqué et aisément identifiable – avec un espace d’accueil.
Le Conseil général a souhaité faire de l’extension de l’hôtel du Département, un investissement créateur de richesses. L’hôtel du département sera donc un lieu de vie, ouvert sur l’extérieur. Il comprendra un auditorium de 800 places, un espace de restauration, ainsi qu’un hall d'accueil et une salle polyvalente. Ces quatre équipements pourront vivre isolément. Mais ils pourront aussi être reliés, pour les besoins d’importantes manifestations. L’ensemble complète utilement les équipements troyens déjà existants (espace Argence, salle de l’hôtel de ville, etc.) afin d’accueillir des rassemblements d’envergure, au cœur de la cité. Le futur centre de congrès de l’Aube améliorera le service aux associations. Il favorisera le développement. Et il renforcera la notoriété et l’attractivité de la ville et du département…
La construction nouvelle marquera la disparition d’un îlot déstructuré – indigne du centre-ville rénové. Elle témoigne de l’attachement et de la contribution du Conseil général à l’action de requalification urbaine menée par la ville de Troyes : subventions à la ville, mais aussi rénovations « en direct » de bâtiments lui appartenant (Hôtel-Dieu-Le-Comte, gendarmerie du quai Dampierre, maisons sises rues Charles-Gros, Georges-Clemenceau et Emile-Zola…).